LE VOYAGE AU CŒUR DU 19ème SIÈCLE

Malgré un temps incertain, la grande fête appelée "Voyage au cœur du XIXème siècle" fut un succès. 

SAMEDI 18 et DIMANCHE 19 MAI 2013

Malgré un temps incertain la grande fête appelée Voyage au cœur du XIXe siècle, organisée par la Commune, fut un succès.
Dès le mardi précédent le parc était transformé en une vraie fourmilière et les tentes « poussaient » comme des champignons. Pendant ce temps-là, dans le Centre Culturel, chacun s’activait à installer son exposition sur de grands panneaux de feutrine.
Petit à petit, au fil des jours, les associations prirent possession des coins alloués à chacun et organisèrent leur espace en décorant d’objets datant des années 1900 ou avant. Le vendredi soir les allemands de Niederstetten arrivaient heureux de faire partie de cette fête.
L’association des amis de l’église Saint-Nicolas, quant à elle, avait décidé, outre l’exposition de photos et d’une station de chemin de croix restaurée par Liliane FEREY, de tenir un stand de crêpes et de barbe à papa. Elle s’est transformée pour la circonstance en « Guinguette » des années 1900 avec ses serveuses et serveurs costumés comme à la Belle Epoque. La guinguette était décorée de lampions rouges et blancs et de jolies nappes vichy rouge et blanc recouvraient les tables. On pouvait aussi admirer les différents objets datant de 1900 exposés et prêtés par Bernard GILBERT et Hubert PLOIX.
Le samedi matin derniers préparatifs. A 14 heures un défilé, M. le Maire en tête, démarra pour traverser le village en costume. Quelle magnifique colonne ! on s’y croyait ! Marquis, Lavandières, Notables, Facteur, bref chacun avait preuve d’imagination et les tenues étaient toutes plus belles les unes que les autres. Bravo !
Après le défilé, diverses activités commençaient : spectacles de cabaret, concerts, danses, dictées par notre ancienne Directrice d’école, Georgette CARRIC, défilé de mode, concours d’élégance avec prix et la clôture de la journée, le samedi soir, avec un succulent dîner musical suivi d’un spectacle de French Cancan et d’un bal.
Le dimanche, sous une pluie battante, la journée débuta par la messe sous la grande tente. Ce fut une belle cérémonie bilingue, empreinte d’émotion avec le petit mot final de Reinhard, auteur de l’Icone de Saint-Nicolas qui, après avoir été bénite, fut solennellement accrochée dans l’église où une foule nombreuse s’était entassée entraînée par les chants togolais.
Après le pique-nique (déjeuner sur l’herbe à l’origine transformé en déjeuner sous la tente pour la circonstance), se sont succédés les danses (quadrilles, polkas, valses), les échassiers, les spectacles de rues (illusion, magie, diseuse de bonne aventure), le carrousel, le manège à chevaux de bois, les promenades à dos de poneys ou de calèche, le cirque de bohème, le coin des peintres...
Pendant ce temps-là, le samedi et le dimanche après-midi, la « Guinguette des Amis de l’église Saint-Nicolas » n’a pas désemplie : une file d’attente continue et patiente aussi bien aux crêpes qu’à la barbe à papa a eu raison du stock pourtant important de crêpes et de sucre de barbe à papa.
Le spectacle hors rails sur une énorme locomotive installée dans le parc a clôturé toutes ces festivités.
Un grand bravo à tous les organisateurs de cette fête et un grand merci à M. le Maire de nous avoir permis de vivre ce week-end hors du temps.

LA CLOCHE MARIE-GABRIELLE :

SA BÉNÉDICTION LE 5 MARS 2011 :
EXTRAIT  
"La pratique de la Bénédiction, pour les cloches, remonte probablement au IVe siècle le rite primitif date du VIIe siècle et se réduit à une formule d’exorcisme et une prière de bénédiction. Ce terme figure explicitement dans les premiers Sacramentaires (VIIIe siècle).
L’Église n’a jamais employé l’expression Baptême des cloches, communément admise dans le langage courant, parce qu’il n’y a pas là baptême dans le sens théologique de régénération de l’âme par la rémission du péché. La cérémonie de bénédiction des cloches comporte néanmoins une représentation des signes et des symboles du baptême. Très tôt l’Église donna aux cloches des noms de saints. Le Livre des Bénédictions de 1988 a considérablement changé le rituel de la bénédiction de la cloche. Cette célébration est souvent intégrée au cours d’une liturgie eucharistique, ce qui est normal puisque la cloche convoque à l’assemblée chrétienne et rythme les étapes de la communauté paroissiale.
De droit commun, la fonction de bénédiction d’une cloche revient à l’évêque. Il peut cependant déléguer le vicaire général ou un simple prêtre. Le rite, qui existe depuis le Xe siècle, a peu évolué depuis et continue à figurer dans les rituels contemporains. Les prières commencent par la lecture de psaumes, puis l'évêque (ou son représentant) se lève, bénit le sel et l'eau destinés à la cloche, supplie Dieu de les sanctifier afin qu'ils reçoivent un pouvoir purificateur ; il mélange ensuite les deux éléments en forme de croix ; il va prés de la cloche, qu'il lave avec le liquide ainsi bénit, tandis que les clercs continuent à laver l'intérieur et l'extérieur de la cloche. Après la lecture de nouveaux psaumes, le Prélat fait à l'extérieur de la cloche le signe de croix avec le Saint-Chrême (ou huile des malades) et demande à Dieu « que les sons de la cloche invitent les fidèles à la conquête du Ciel, que sa mélodie fasse croître la foi des peuples qui l'entendent, qu'elle tempère la violence des vents et des orages... »
Ensuite, l'évêque place un encensoir sous la cloche pour que la fumée des parfums remplisse la cloche ; il la bénit une nouvelle fois puis fait sonner la cloche avec un maillet, invite le parrain et la marraine à faire de même ; le fondeur y est également convié. Dans l'assistance, on distribue alors des sachets de dragées.... Il convient aussi de remarquer que l'acte de bénédiction était souvent enregistré sur le même registre paroissial que les actes de baptême des personnes
".

DISCOURS DE BERNARD CLEMENT

Peu ont connu cette circonstance qui nous rassemble aujourd'hui; peu la connaîtront. En effet la bénédiction d'une cloche est un événement rare.
Et permettez moi, au nom de l'Association des "Amis de l'Église saint-Nicolas", de vous tenir ensemble dans le même salut déférent : vous, M. le maire, ainsi que tous les élus du Plessis-Bouchard, vous, père Monnet, notre ancien curé et vous, père Jean-Pierre, qui lui succédez, vous tous qui êtes absents et pourtant si présents dans nos mémoires, vous, Mgr Riocreux, évêque du diocèse de Pontoise, et vous tous, croyants ou non, présents dans et pour cet événement exceptionnel.
 Depuis plusieurs mois notre clocher s'était tu, laissant un vide étonné dans la vie de la cité; mais bientôt il retrouvera sa voix ou plutôt ses voix, comme deux cordes vocales, puisque dorénavant  "Louise Joséphine" sera accompagnée de "Marie-Gabrielle". Elles reprendront, alors, la sonnerie des heures civiles et des heures religieuses qui rythment nos vies et scandent nos journées, comme une ponctuation de l'air.
Depuis des temps immémoriaux, par leur présence familière dans nos villes et nos campagnes, les cloches, célébrées par des poètes et des écrivains comme Victor Hugo, Chateaubriand ou Charles Baudelaire, servent à annoncer l'heure pour qui n'a pas la possibilité de la lire directement. Qui n'a jamais suspendu son pas et, d'une oreille attentive,  n'a compté les coups ? servent à guider le marcheur en quête de son chemin et qui, égaré, n'a jamais tendu l'oreille pour discerner la direction d'un clocher ?
Aux temps de la peur, de haine et de guerre c'est sur elles  que reposait encore l'annonce de l'alarme et de l'alerte; l'annonce du péril et du malheur.
Mais, pour celles qui vivaient encore et n'avaient point perdu leurs missions fondues dans l'âme d'un canon, de toute leur vigueur, venait le temps de chanter la joie et l'allégresse de toute armistice. Heures civiles de la cité mais aussi heures religieuses de l’Église.
C'est ainsi que nos cloches sont héritières de l'antique corne et des anciennes trompettes du peuple d'Israël. Elles marquent le lien étroit avec la vie des chrétiens dans les grandes étapes de la vie. Leurs sonneries appellent à la prière et au recueillement, trois fois quotidiennement pour l'Angélus, qui suspend parfois tout travail comme dans l'immortel tableau de Jean-François Millet.
Elles convoquent aux rassemblements liturgiques dominicaux pour la célébration de l'Eucharistie.  Elles avertissent des joies du baptême et du mariage comme de la douleur des funérailles. Elles éclatent à toutes volées, après le silence du tombeau, dans la résurrection pascale, pour marquer le passage de la vie à la mort.  La symbolique de la cloche est si riche qu'elle englobe dans son ambiguïté, comme toute symbolique, le pire et le meilleur; et, au-delà de la nostalgie de nos souvenirs, elle reste  la voix qui appelle de la terre vers le ciel et du ciel vers la terre, une voix qui nous appelle au-delà de nous-même vers un ailleurs.

OPUS 2018 HORIZON ET VOYAGES

SOIRÉE DU  17 MARS 2018

INAUGURATION DU CALVAIRE DU PARVIS JUIN 2016