SA BÉNÉDICTION LE 5 MARS 2011

L'acquisition par la mairie puis la bénédiction Par Monseigneur RIOCREUX, évêque de Pontoise, d'une deuxième cloche nommée Marie-Gabrielle (le prénom choisi par le bureau : Marie en l'honneur de la Vierge-Marie et Gabrielle en souvenir du Père Gaby, ancien curé de la paroisse pendant dix sept ans).

Peu ont connu cette circonstance qui nous rassemble aujourd'hui; peu la connaîtront. En effet la bénédiction d'une cloche est un événement rare. Et permettez moi, au nom de l'Association des Amis de l'église saint-Nicolas, de vous tenir ensemble dans le même salut déférent : Vous M. le maire ainsi que tous les élus du Plessis Bouchard; Vous père Monnet notre ancien curé et Vous père Jean-Pierre qui lui succédez; Vous tous qui êtes absents et pourtant si présents dans nos mémoires; Vous Mgr RIOCREUX, évêque du diocèse de Pontoise et Vous tous, croyants ou non, présents dans et pour cet événement exceptionnel.
Depuis plusieurs mois notre clocher s'était tu, laissant un vide étonné dans la vie de la cité; mais bientôt il retrouvera sa voix ou plutôt ses voix, comme deux cordes vocales, puisque dorénavant  « Louise Joséphine » sera accompagnée de Marie-Gabrielle. Et reprendront alors la sonnerie des heures civiles et des heures religieuses qui rythment nos vies et scandent nos journées, comme une ponctuation
de l'air.
Depuis des temps immémoriaux, par leur présence familière dans nos villes et nos campagnes, les cloches, célébrées par des poètes et des écrivains comme Victor Hugo, Chateaubriand ou Charles Baudelaire, servent à annoncer l'heure pour qui n'a pas la possibilité de la lire directement; qui n'a jamais suspendu son pas et, d'une oreille attentive,  n'a compté les coups; servent à guider le marcheur en quête de son chemin; et qui, égaré, n'a jamais tendu l'oreille pour discerner la direction d'un clocher.

Aux temps de la peur, de la haine et de la guerre c'est sur elles  que reposait encore l'annonce de l'alarme et de l'alerte; l'annonce du péril et du malheur. Mais, pour celles qui vivaient encore et n'avaient point perdu leurs missions fondues dans l'âme d'un canon, de toute leur vigueur, venait le temps de chanter la joie et l'allégresse de toute armistice.

Heures civiles de la cité mais aussi heures religieuses de l’Église. C'est ainsi
que nos cloches sont héritières de l'antique corne et des anciennes trompettes du peuple d'Israël. Elles marquent le lien étroit avec la vie des chrétiens dans les grandes étapes de la vie. Leurs sonneries appellent à la prière et au recueillement, trois fois quotidiennement pour l'Angélus, qui suspend parfois tout travail comme dans l'immortel tableau de Jean-François Millet. Elles convoquent aux rassemblements liturgiques dominicaux pour la célébration de l'Eucharistie. Elles éclatent à toutes volées, après le silence du tombeau, dans la résurrection pascale, pour marquer le passage de la vie à la mort.
Dans l'esprit des Encycliques du pape PIE XII, il est dit au paragraphe 87 "les cloches ne seront pas employées au service avant d'avoir été solennellement consacrées ou tout au moins bénies dès lors qu'elles seront conservées avec le son qui est dû aux choses sacrées". On les bénit avant de les faire sonner la première fois et ce rite perdure depuis le XXème siècle. Ce jour est donc un évènement majeur à la fois dans la vie de l'église, mais aussi pour la ville du Plessis Bouchard. Considérant la cloche comme une personne, on lui donne le prénom d'une sainte et l'évènement est transcrit au "Livre des baptêmes". Notre cloche s'appelle Marie-Gabrielle. Elle est le symbole du renouveau, l'âme de notre Église Saint-Nicolas qui peu à peu revit. Elle viendra s'adjoindre à notre première cloche nommée Louise-Joséphine.
Elles avertissent des joies du baptême et du mariage comme de la douleur des funérailles.
La symbolique de la cloche est si riche qu'elle englobe dans son ambiguïté, comme toute symbolique, le pire et le meilleur. Et, au-delà de la nostalgie de nos souvenirs, elle reste  la voix qui appelle de la terre vers le ciel et du ciel vers la terre, une voix qui nous appelle au-delà de nous-même vers un ailleurs.


DISCOURS DE CLÔTURE DE M. GÉRARD LAMBERT-MOTTE, Maire
Je ne saurais dire combien je suis heureux de pouvoir accueillir cette nouvelle cloche dans l'église de notre commune et de vous voir si nombreux en ce jour. Je remercie tout particulièrement la présence de Monseigneur RIOCREUX, évêque de Pontoise, tous les prêtres, Père MANGES, Père MONNET, Père AMAURY. C'est un vrai plaisir de vous voir tous les trois et les paroissiens du Plessis Bouchard. Je remercie également Jean BADET, notre député, Raymond LAVAUD, notre conseiller général, Maire de Beauchamp. Et je salue également la présence de notre architecte Monsieur SLAVOMUR qui s'est mis à l'écart et qui est donc la personne qui a la responsabilité du chantier de la rénovation de l'église.
INSCRIPTION SUR LA CLOCHE
L'AN 2010
JE FUS NOMMEE MARIE-GABRIELLE
PAR GÉRARD LAMBERT-MOTTE MAIRE DU PLESSIS BOUCHARD
M.F.B. YAPO ET JP MANGES CURES DE LA PAROISSE ST NICOLAS
GEORGETTE CARRIC ET MARIE-THERESE ALLINE MES MARRAINES

DISCOURS DE CLÔTURE DE M. GÉRARD LAMBERT-MOTTE, Maire

Bonsoir à tous,
Je ne saurais dire combien je suis heureux de pouvoir accueillir cette nouvelle cloche dans l'église Saint Nicolas de notre commune. et de vous voir si nombreux en ce jour. Je remercie tout particulièrement Monseigneur RIOCREUX, evêque de Pontoise, de tous les prêtres, Père MANGES, Père MONNET, Père AMAURY, c'est un vrai plaisir de vous voir réunis tous les trois et des paroissiens du Plessis-Bouchard. Je salue également Jean BARDET, notre député, Raymond LAVAUD, notre Conseiller Génaral, Maire de Beauchamp. et je salue également notre architecte, Slavomir ici qui s'est mis à l'écart, et qui est donc la personne qui a la responsabilité du chantier de la rénovation de l'église.
Dans l'esprit des encycliques du pape PIEXII, il est dit au paragraphe 87 "les cloches ne seront pas employées au service de l'église avant d'avoir été solennellement consacrées ou du moins bénites : dès lors elles seront conservées avec le soin qui est dû aux choses sacrées." On les bénit avant de les faire sonner la première fois et ce rite perdure depuis le XXème siècle. Ce jour est donc un évènement majeur à la fois dans la vie de l'église mais aussi pour la ville du Plessis-Bouchard.
Considérant la cloche comme une personne on lui donne le prénom d'une sainte et l'évènement est transcrit au livre des baptêmes.
Notre cloche s'appelle Marie-Gabrielle. Elle est le symbole du renouveau, l'âme de notre église Saint-Nicolas.
La naissance de cette nouvelle cloche constitue à elle seule tout un périple puisqu'elle a été fondue chez PETIT & FRITSEN, fonderie royale au Pays Bas, à Arles Rixtel. Ces maîtres saintiers sont fondeurs de cloches depuis 1660.

Dans l’esprit de

La naissance de cette nouvelle cloche constitue à elle seule, tout un périple puisqu'elle a été fondue chez PETIT ET FRITSEN, fonderie royale aux PAYS BAS 90 a=Ales Rixiel.

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