La porte principale est en chêne. La porte d’accès aux combles est également en chêne. Le chœur est équipé d’un maître-autel en bois, composé d’un retable, d’un tabernacle et d’un autel de type tombeau.

La grille de communion du chœur est en bon état mais n'est pas conforme à la célébration du culte post Vatican II.

Au XIIe siècle le village était nommé Moncelli, Moncellum ou Moncel. C'est seulement en 1192, que Maurice de Sully, évêque de Paris, érige la chapelle au rang de paroisse. Les vitraux représentent la vie de la sainte Vierge. On n’a pas de date exacte de la création du nom Plessis-Bouchard. Une première notification de ce nom se retrouve dans la nomination du curé de Plessis-Bouchard qui est attribuée à l’abbé de Saint-Martin de Pontoise dans le Pouillé manuscrit d’environ l’an 1450. En 1476, on note dans les provisions de la cure de cette année-là sur la représentation de l’abbé de Pontoise qu’elle est appelée « Ecclesia Parochialis sancti Nicolai » (Église paroissiale de Saint-Nicolas).
Le Plessis-Bouchard tire vraisemblablement son nom du verbe d’ancien français « plaissier », « courber, ployer », qui a pris le sens de « entourer de clôtures de branchages entrelacés ». Le terme plessis s’est alors appliqué à un enclos entouré de haies ou de claies. Le village primitif du Plessis a porté des noms divers : « Plesi » jusqu’au milieu du XIVe siècle, avec des variantes en « Plessseiz », latinisé en « Plesseyum », avec parfois l’adjonction de sous-Taverny, pour permettre à l’interlocuteur de situer ce hameau à proximité d’un bourg plus important et plus connu. Le toponyme « Plessis » s’est fixé au milieu du XIVe siècle. Le nom Bouchard vient de la famille des "Montmorency" qui, du XIe au XIVe siècle, a porté ce patronyme, dont la châtellenie couvrait alors une très grande partie de la vallée et avait coutume de se donner rendez-vous pour la chasse au Plessis, lieu très boisé. Paradoxalement, les "Montmorency" eux-mêmes ne le portaient plus depuis 1042 (mort du dernier Bouchard, petit-fils de Bouchard 1er, seigneur de Saint-Leu). Le Plessis Bouchard n’est alors qu’un petit hameau situé dans une clairière.
On aura donné le nom de Saint Nicolas pour différentes raisons, soit parce que c’était le patron du Seigneur ou de la personne qui avait fait bâtir l’extension de l’église par la construction d’une nef. Le saint grec Nicolas passe pour être mort en 325, archevêque de Myrie en Lycie. Dès 1036, il était vénéré à Bari dans les Pouilles. Un pèlerinage célèbre eut alors lieu en cette ville d'où l'on s’embarquait pour la Terre sainte.

À l’époque médiévale, l’église était ornée d’une belle statue de la Vierge en bois polychrome. Datée du XVe siècle, cette statue a été découverte emmurée dans une niche de l’ancienne église (voir article).

EN 2005 ET APRES

RAPPORTS DE LA COMMUNE ET DE LA PAROISSE POUR UNE ÉGLISE CONSTRUITE AVANT 1905

Le régime de l’affectation
L’affectation, clé du dispositif en vigueur
La loi du 2 janvier 1907, art. 5 s’énonce ainsi : « A défaut d’associations cultuelles, les édifices affectés à l’exercice du culte, ainsi que les meubles les garnissant, continueront, sauf désaffectation dans les cas prévus par la loi du 9 décembre 1905, à être laissés à la disposition des fidèles et des ministres du culte pour la pratique de leur religion ».
En résumé, les édifices cultuels et les meubles les garnissant en 1905 sont propriété de la commune ; ils sont mis à la disposition des fidèles et des ministres du culte, pour la pratique de leur religion.
Propriété de la commune : il s’agit de l’édifice lui-même et des meubles le garnissant en 1905. L’affectation légale au culte concerne l’église, mais aussi le parvis, les dépendances directes, des calvaires, des croix, tous éléments importants pour le sens. En conséquence, il ne peut être entrepris de travaux sur l’immeuble et sur ce qui est immeuble par destination (autel scellé, orgue, cloches, etc.) ou sur les meubles, sans l’accord exprès de la commune propriétaire. Les collectivités publiques propriétaires ne peuvent recourir à des contrats de droit commun pour régler l’utilisation des édifices régis par les lois de 1905 et 1907. La mise à disposition est gratuite, la commune ne peut exiger une redevance en échange de son usage.
A la disposition des fidèles et des ministres du culte : la commune propriétaire n’a pas la jouissance de son bien, mis à la disposition du clergé et des fidèles et affecté au culte. La jurisprudence du Conseil d’Etat a précisé assez rapidement le caractère et le contenu de cette affectation. Les édifices doivent servir exclusivement à l’exercice, public ou privé, du culte catholique, ou à des activités culturelles compatibles avec le culte catholique au jugement de l’affectataire.
Le Conseil d’Etat précise que la mise à disposition est une affectation légale, gratuite, permanente, perpétuelle. L’affectation, signe du caractère public du culte, ne peut cesser que par la « désaffectation ». Le principe de l’affectation légale ne s’applique que pour les édifices qui entrent dans le cadre de la loi de 1905. Les édifices concernés font partie du domaine public de la commune dont les caractéristiques sont : inaliénabilité, imprescriptibilité et insaisissabilité.
Par sa jurisprudence, le Conseil d’Etat a précisé le contenu de cette affectation en étendant la catégorie des biens affectés, non seulement à l’édifice et aux meubles le garnissant, mais également aux immeubles par destination, aux sacristies et annexes de l’église, aux cours et jardins attenant à l’église, aux calvaires et monuments considérés comme « dépendances nécessaires » de l’édifice.
"Pour la pratique de leur religion".
Cette dernière expression recouvre celle « d’exercice du culte ». Elle inclut notamment, en plus des célébrations du culte proprement dit, la dimension d’enseignement et la dimension d’écoute et d’accueil spirituel. Sont expressément interdites les réunions politiques (article 26 de la loi de 1905). La tenue de réunions autres que cultuelles doit respecter des dispositions particulières.
Pour le culte catholique,
l’affectataire est toujours un ministre du culte, personne physique. En effet, l’article 5, § 1 de la loi du 2 janvier 1907 déjà cité, ajoute : « La jouissance gratuite [des édifices affectés à l’exercice du culte ] pourra être accordée, soit à des associations cultuelles constituées conformément aux articles 18 et 19 de la loi du 9 décembre 1905, soit à des associations formées en vertu des dispositions précitées de la loi du 1er juillet 1901 pour assurer la continuation de l’exercice public du culte, soit aux ministres du culte dont les noms devront être indiqués dans les déclarations prescrites par l’article 25 de la loi du 9 décembre 1905 ».
Les édifices du culte catholique sont demeurés dans la situation visée dans la troisième modalité de l’article ci-dessus. En effet, les attributions aux associations diocésaines constituées seulement après les accords de 1921-1924 n’ont jamais eu lieu. Dès lors, l’affectataire est le ministre du culte – en communion avec l’évêque, conformément aux principes d’organisation générale du culte catholique – dont la désignation est publiée dans le bulletin diocésain et/ou paroissial. Si la paroisse est confiée à une équipe de prêtres in solidum ou à une équipe de laïcs, c’est le prêtre modérateur qui est l’affectataire au sens de la loi. Redisons-le nettement : il est en effet important aujourd’hui de préciser la notion d’affectataire, compte tenu des évolutions sanctionnées par le droit canonique. Ainsi la participation à l’exercice de la charge pastorale d’une paroisse peut être confiée à une équipe de prêtres in solidum, à un diacre ou à une équipe d’animation pastorale. Mais c’est toujours un prêtre qui en est le modérateur. A ce titre, c’est  lui qui est l’affectataire interlocuteur des Pouvoirs Publics.
Droits et devoirs du propriétaire
En droit français, toute subvention publique d’un culte est interdite. L’entretien et la restauration des bâtiments cultuels propriétés de l’Etat ou des communes ne constituent pas une subvention accordée à un culte, mais le devoir du propriétaire envers son bien. La commune ne peut pas subventionner un agrandissement de l’église ou l’achat d’un nouveau mobilier.
On ne peut qu’exprimer un immense sentiment de gratitude vis-à-vis des communes qui, souvent avec l’aide d’autres collectivités territoriales ou celle de l’Etat, ont à cœur de restaurer leurs églises pour perpétuer dans notre société leur rôle de lieu de spiritualité et de mémoire.
Initialement, la loi de 1905 laissait aux seules associations cultuelles la prise en charge de l’entretien et de la conservation des édifices.
La loi du 13 avril 1908, art. 5, dispose que l’Etat, les départements et les communes peuvent engager les dépenses nécessaires pour l’entretien et la conservation des édifices dont ils sont propriétaires. Cette disposition et intégrée dans l’article 13 de la loi du 9 décembre 1905 dernier alinéa. Le Conseil d’Etat précise que le défaut d’entretien engage la responsabilité de la collectivité publique.
De plus, les édifices dont la conservation présente un intérêt public peuvent être protégés conformément aux dispositions de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques. Les communes peuvent participer aux dépenses d’électricité et de chauffage dans la mesure où elles contribuent à assurer l’entretien et la conservation de ces édifices, ainsi que la sécurité du public (avis du Conseil d’Etat du 11 décembre 1923 et réponses ministérielles ultérieures).
La loi du 25 décembre 1942 accorde aux associations cultuelles la grande capacité juridique. Elles peuvent recevoir des libéralités (legs, donations et dons manuels) pour la restauration des édifices qui leur appartiennent. Une collectivité peut aussi apporter son concours à l’entretien et à la réparation d’un édifice du culte qui ne lui appartient pas, qu’il soit classé ou non. Cette loi modifie ainsi l’article 19 de la loi du 9 décembre 1905 : « Ne sont pas considérés comme subventions les sommes allouées pour réparation aux édifices affectés au culte public, qu’ils soient ou non classés monuments historiques ».
Une circulaire du 21 février 1981 précise les possibilités de subventions du ministère de la Culture pour els églises rurales non protégées.
Le maire a la charge de la sécurité dans l’édifice. Il a les charges du propriétaire en cas de vol, d’effraction ou de dégradation du bien. A cet effet, il détient une clé de l’édifice. Pour l’installation d’une antenne sur le clocher, une convention entre la municipalité, l’entreprise concernée et le diocèse est nécessaire.
Droits et devoirs de l’affectataire
L’affectataire dispose des clés de l’église. Il est responsable de l’usage cultuel de l’édifice. Il exerce la police du culte. Il décide des heures d’ouverture et de fermeture de l’édifice. Il a une compétence exclusive pour l’utilisation du mobilier et de l’aménagement intérieur. Il a les charges de l’affectataire. Comme responsable du bon usage cultuel de l’édifice, il doit veiller à ce qu’aucune négligence ne soit commise.
Deux textes de référence sont à signaler concernant les sonneries de cloches : l’article 27 § 2 de la loi du 9 décembre 1905, et les articles 50 et 51 du décret du 16 mars 1906 pris en application de cette loi. La jurisprudence précise que les cloches font partie de l’édifice cultuel et sont grevées de la même affectation cultuelle, avec cependant la possibilité d’utilisation pour des sonneries civiles, en cas de « péril commun » et dans les circonstances où cet emploi est prescrit par les dispositions des lois ou règlements ou autorisé par les usages locaux (fêtes nationales par exemple). Le curé a le droit de décider des heures et des jours des sonneries religieuses, mais ce pouvoir est limité par celui du maire concernant le maintien de la tranquillité publique. En principe, les sonneries de cloches sont réglées par arrêté municipal après accord entre le maire et le curé ; en cas de désaccord, c’est le préfet qui statue par arrêté.
La sonnerie des cloches est donc un acte cultuel qui relève de l’affectataire. Il n’est pas possible d’exiger la sonnerie des cloches pour des manifestations privées non relatives à l’affectation cultuelle, ni pour un enterrement civil.
Un partenariat indispensable
L’entretien et la restauration de l’église exigent un partenariat confiant entre la commune propriétaire, le clergé affectataire, l’architecte ainsi que les collectivités publiques et les associations de sauvegarde qui participent au financement. De son côté, le prêtre affectataire saisira toujours la commission diocésaine d’art sacré à qui il appartient de mieux faire connaître aux autres partenaires les normes actuelles en matière d’aménagement des églises. La consultation de la commission diocésaine d’art sacré est donc indispensable pour tous les choix qui ont une incidence directe sur la conception et le déroulement du culte. Le curé, affectataire, peut aussi désigner, en accord avec la commission diocésaine d’art sacré, un délégué qui a la compétence nécessaire pour être l’interlocuteur local habituel du maire et de l’architecte.
Il est important que les associations de sauvegarde qui sollicitent la générosité publique pour la restauration d’une église travaillent en bonne intelligence avec la commune qui a la maîtrise d’ouvrage et avec l’affectataire qui a la responsabilité cultuelle de l’édifice.
On évitera ainsi des pratiques non conformes au droit, comme celles citées ici :
- Des maires font des travaux dans l’église comme s’il s’agissait d’une salle de spectacle, avec mises aux normes, éclairage, modification de la disposition des lieux.
- Le maire fait poser une cloison coulissante entre le chœur et la nef, pour pouvoir y pratiquer des activités sans rapport avec le caractère cultuel du lieu, comme condition du vote d’un budget de restauration, ou encore installe le chauffage, des antennes relais de téléphone sans accord de l’affectataire.
- Des restaurations sont entreprises par la commune et les architectes sans consultation de l’affectataire. Celui-ci doit toujours être informé et la commission diocésaine d’art sacré doit pouvoir donner son avis.

Les concerts
Le Code de droit canonique, can. 1210, précise que « l’Ordinaire peut permettre occasionnellement d’autres usages [que le culte et la piété] qui ne soient pas contraires à la sainteté du lieu ». Les Orientations publiées en 1987 par la Congrégation pour le Culte divin, Les concerts dans les églises rappellent la nature et la finalité des églises : lieux sacrés par leur consécration, signes de la présence de Dieu, signes visibles de l’Eglise en chemin sur la terre et de l’Eglise établie dans les cieux ; lieux de prière et de silence. Elles ne peuvent donc être des lieux publics comme les autres. « Il n’est pas possible de programmer dans une église l’exécution d’une musique qui n’est pas d’inspiration religieuse et qui a été composée pour être exécutée dans un contexte profane précis [….].

PASTORALE DE L’ÉGLISE SAINT-NICOLAS SUITE
AU CONSEIL DU MERCREDI 25 MAI 201

Ouverture de l’Église : tous les jours de 8 h 30 à 19 h 30.
Bernard et Marie-Odile vont établir la liste des adhérents proches de l’église et demander des volontaires pour l’ouverture et la fermeture.
Fidèle s’est déjà  proposé pour la fermeture le soir en rentrant du travail          
Liste établie et personnes prévenues
Pour les clefs :  Liste établie
Sacristine : Accord de Josette pour la préparation et l’installation des différents objets du culte avant les messes. Il verra avec elle également pour une 2ème personne susceptible de la remplacer en cas d’absence ou d’impossibilité. Bernard se propose pour la suppléer ainsi que Marie-Odile de façon occasionnelle.
Célébrations dans un premier temps 
- Messes du  samedi soir à 18 heures
- Baptêmes le 3ème samedi du mois (messe du dimanche) à 16h30. La présentation des enfants pourrait se faire une semaine avant, le dimanche, à la messe de 10h30. Voir avec l’équipe Baptême. Les obsèques et les mariages à la demande. Seule condition : pas plus de 120 personnes et qu’il n’y en ait pas le même jour à St François
Cierge pascal : prendre celui de St François de l’an dernier
- Veillée de prières par l’aumônerie ou jeunes Célébrations de Catéchisme
- Veillées de carême et de l’Avent Processions (par exemple Chemin de Croix avec départ de l’Église Saint Nicolas jusqu’à l’Église Saint-François-de-Sales)
- Prévoir un détecteur de présence et de musique douce
Les messes de la semaine à 9 heures continueront à être célébrées à l’Église Saint François.
Demande du « Groupe de prières » : 1er jeudi de chaque mois environ une quinzaine de personnes (Sophie, Huguette, Brigitte).

SAINT-NICOLAS :LA PREMIÈRE MESSE APRÈS TRAVAUX

Le samedi 12 mai à 18 heures, après des années de silence, la vieille église Saint Nicolas a résonné des chants et des acclamations des fidèles venus assister à la première messe célébrée depuis le réouverture amorcée fin 2010 .
Elle a été concélébrée par le Père Daniel Ducasse, vicaire épiscopal, et notre curé, le Père Jean-Pierre Mangès. C'était aussi l'occasion de remercier tous les artisans qui ont œuvré pour cette réouverture : en commençant par la Mairie, l’architecte et tous les ouvriers qui ont participé à sa restauration. Dans son homélie, le Père Ducasse a rappelé que "Nous sommes dans la maison de Dieu, et la maison de Dieu, c’est la demeure de tous".
Et à la sortie de la messe, quel plaisir d’entendre sonner à toute volée les cloches « Marie-Gabrielle » et « Louise-Joséphine » à l’unisson !
Cette première messe dans l’église Saint-Nicolas marquait le recommencement du culte, maintenant régulier, puisque la messe du samedi soir y est célébrée chaque semaine. Des mariages, des sépultures et des réunions de groupes de prières marquent déjà la vie de l'église et sont promesses du renouveau pour ce témoin des siècles passés


DIFFÉRENTES DATES A RETENIR :
- SAMEDI 5 MARS 2011 : BÉNÉDICTION DE LA NOUVELLE CLOCHE MARIE-GABRIELLE
- SAMEDI 22 OCTOBRE 2011 : BÉNÉDICTION DE L'AUTEL ET RÉOUVERTURE DE L’ÉGLISE
- DIMANCHE 22 AVRIL 2012 : PROCESSION SAINT SACREMENT DE L’ÉGLISE
  SAINT-FRANCOIS-DE-SALES A L’ÉGLISE SAINT-NICOLAS
- SAMEDI 12 MAI 2012 : CÉLÉBRATION DE LA PREMIÈRE MESSE PAR LE PÉRE JEAN-PIERRE
- SAMEDI 20 NOVEMBRE 2013 : BÉNÉDICTION DE LA STATUE DE LA VIERGE MARIE
- JUIN 2016 : BÉNÉDICTION DU NOUVEAU CALVAIRE DEVANT L’ÉGLISE SAINT-NICOLAS

MÉMO AU SUJET DE L’ÉGLISE SAINT NICOLAS

                                                                                                                               18 septembre 2.012

La Commission Diocésaine d’Art Sacré a délégué deux de ses membres pour venir visiter l’église St Nicolas du Plessis-Bouchard récemment restaurée par la commune,  remise à la disposition du public dont elle constitue l’élément le plus important de son patrimoine, et réouverte au culte depuis le dimanche 22 avril dernier. Elle a apprécié le choix de la restauration fait par l’équipe municipale et la qualité du travail accompli. Elle fait quelques observations que la paroisse porte à votre connaissance :
1°) L’éclairage intérieur met bien en valeur l’architecture, les voûtes, le retable, ce qui convient bien à un monument à visiter. Mais il ne prend pas en compte l’autre usage de l’église, les rassemblements de croyants pour le culte. Cet aspect avait pourtant été souligné par les membres de la paroisse et par le curé lors des réunions préliminaires en mairie. Les deux lieux à mettre en valeur pour le fonctionnement liturgique et qui ne le sont pas dans l’état actuel des choses sont :
L’AMBON (le lieu de la Parole de Dieu) figuré à St Nicolas par le lutrin recouvert par un voile de  couleur  (côté droit du chœur en regardant depuis la nef)                                    
L’AUTEL, non celui restauré sous le retable, mais celui réalisé au lieu du chœur pour la liturgie réformée par Vatican II
Une adaptation, ou mieux, un complément au dispositif actuel serait à prévoir.
2°) La paroisse et le curé affectataire ont souci de permettre le libre accès à tous y compris en dehors des heures de culte et les portes grandes ouvertes ont marqué cette volonté tout au long de l’été. Mais les mauvais jours arrivent et il semble bon de prévoir l’installation d’un FERME PORTE sur le battant de droite de la porte pour qu’il se referme après chaque entrée ou sortie. Ainsi seront préservées les calories que le système de chauffage par le sol doit fournir au bâtiment d’où économies d’énergie. Le ferme porte pourra aussi freiner la fermeture de manière à ce que chaque passage ne se traduise pas par un claquement bruyant du battant.
3°)Avec le soutien de l’Association des Amis de St Nicolas, la paroisse souhaite faire réaliser à ses frais par un artiste une œuvre originale donnant à l’église St Nicolas une statue de la Vierge Marie. La mairie sera étroitement associée à ce projet et il lui sera demandé l’accord nécessaire, en particulier pour l’érection et la fixation de la future statue. Là aussi, un complément au système d’éclairage sera sans doute nécessaire pour la mettre en valeur.
4°)Comme cela avait été évoqué lors des réunions préliminaires en mairie, la CDAS a pointé la faiblesse du tabernacle en bois récemment restauré, face aux dangers d’effraction. Elle nous a fait part de plusieurs cas récemment survenus dans des églises du département. La paroisse se met donc en recherche d’un projet réalisant les recommandations actuelles de l’Église concernant la sécurité des tabernacles, projet qui, bien entendu, ne devrait en aucun cas léser la restauration accomplie. Là aussi, rien ne sera accompli sans l’aval de la municipalité.
5°)Avec le soutien de l’Association des Amis de St Nicolas, la paroisse souhaite acquérir un orgue de qualité susceptible de soutenir dignement la prière des fidèles durant les offices, et, pourquoi pas, servir éventuellement à organiser des évènements musicaux. L’instrument pour lequel une recherche est en cours fonctionnera à l’électricité. En conséquence, il faudrait prévoir la pose d’une prise électrique en bas à gauche de la porte de la sacristie (quand on y rentre) : rien n’est prévu à proximité si ce n’est très loin, ce qui amène à une solution provisoire, disgracieuse et dangereuse avec des rallonges électriques qui courent au sol pendant les offices

PROJET  COMMUNAL DE  RÉHABILITATION DE 

L’ÉGLISE  SAINT-NICOLAS

HISTORIQUE  DU  PROJET
RAPPELS PRÉLIMINAIRES
     Après l’ouverture de l’église Saint-François, en 1967 et jusqu’à la fin des années 1970, l’église Saint-Nicolas a été utilisée régulièrement pour l’une des messes dominicales de la Paroisse ainsi qu’à la demande des familles qui le désiraient, pour les baptêmes, mariages et obsèques.
  S’ensuivit une période (années 1980) au cours de laquelle n’étaient plus célébrés, à la demande, le plus souvent, des « vieilles familles du Plessis », que les baptêmes, mariages et obsèques et, de façon exceptionnelle, quelques célébrations paroissiales telles que des veillées de prières proposées, en particulier, par l’Aumônerie.
     A partir de 1988, l’utilisation de cette église se raréfie jusqu’à ce qu’un arrêté municipal du 16 septembre 1999 ordonne sa fermeture pour des raisons de sécurité.
07/01/2005 : RÉUNION PUBLIQUE PROPOSÉE PAR LA MUNICIPALITÉ
Au cours de cette réunion au cours de laquelle F. TRAUCHESSEC assiste à titre personnel et avec les « oreilles de la paroisse », M. le Maire (G. LAMBERT-MOTTE) présente le projet de « RÉNOVATION DU CENTRE BOURG » qui prévoit (comme mentionné sur le dépliant remis au public) 
Rénovation de l’église St-Nicolas en vue de sa ré-ouverture au public comprenant :
. Assèchement des murs humides,
. Reprise sur façade et ravalement complet en chaux naturelle,
. Traitement des fissures intérieures et ossatures métalliques, . Réfection du sol et pose d’un chauffage sous plancher,
. Conservation et réaménagement du parking extérieur,
. Création d’un petit parvis en pavé devant l’entrée de l’édifice
  Important :  Dans ses commentaires, M. le Maire précise que l’église pourra ainsi être utilisée pour des expositions et des concerts.
- Agrandissement de la mairie, Réaménagement de la place de la mairie,
- Elargissement de la rue Pierre Brossolette,
- Aménagement d’un rond-point au carrefour de la rue Charles De Gaulle et de la rue Pierre Brossolette,
- Création d’un parking au 12ter de la rue Charles De Gaulle.

01/10/2006
Lors du « Verre de l’amitié » qui suit la messe de présentation du Père Monné YAPO, nouvel administrateur de la Paroisse, G. LAMBERT-MOTTE informe F. TRAUCHESSEC que le financement de la Région est acquis depuis le mois de juillet dernier.

PATRIMOINE

VOIR ARTICLES SUR LE PATRIMOINE DANS LA RUBRIQUE « FORUMS »




 

                        

                         

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *