

LE CALVAIRE DU PARVIS DE L’ÉGLISE SAINT-NICOLAS : SA BÉNÉDICTION
Le Conseil d’Administration des Amis de l’Eglise Saint-Nicolas a décidé dans sa séance du 14 septembre dernier de construire un nouveau calvaire en remplacement de celui détruit par une voiture. La construction sera confiée à un sculpteur sur pierre de Troyes. Cet édifice sera refait à l’identique.
Par contre, en liaison avec la Mairie, et pour tenir compte du projet d’aménagement futur du parvis (projet de pavage étendu jusqu’au mur de l’église et possibilité d’en faire le tour par l’aménagement d’une allée piétonne), il serait bien de placer le calvaire en parallèle de l’entrée de l’église, étant entendu que le panneau d’affichage et les stationnements vélos seraient déplacés.

Cette croix uniquement décorative, qui n'est pas un lieu de prière ni de rassemblement, se dresse à l'emplacement de l'ancienne fontaine de la Chaumette, achevée en 1862 et condamnée par le conseil municipal en raison de son coût de fonctionnement trop élevé. Le nouveau monument est érigé grâce à un legs d'André Grangeret Delagrange, conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal, à Paris.
Bénédiction du calvaire le samedi 12 mars 2016 Monument érigé grâce à un legs d’André Grangeret Delagrange devant la Tour de Nesles, détruit par une habitante et reconstruit par les Amis de l’Église Saint-Nicolas
LETTRE DE L’ASSOCIATION A M. LE MAIRE
Porte-parole d’un certain nombre de Plessis-Buccardésiens, paroissiens et non paroissiens, nous venons par la présente vous faire part en premier lieu de notre étonnement de la décision prise de ne pas réparer le calvaire situé devant l’église Saint-Nicolas et en second lieu de notre déception face à ce choix.
En effet, percuté par une conductrice pressée qui a perdu le contrôle de son véhicule, et resté en l’état pendant des mois, nous avons assisté il y a environ trois semaines, à la démolition complète du calvaire et au remplacement des pavés à son emplacement. Questionné à ce sujet par mail, M. Mirmont nous a répondu que la mairie avait décidé d’enlever le socle de manière à remettre en état le parvis. Nous aurions souhaité être simplement informés de cette décision, conscients que cela n’aurait rien changé, n’ayant qu’un droit de regard sur ce monument.
Comme vous le savez, cette croix, qui a été érigée en 1893 grâce à un legs d'André Grangeret Delagrange, conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal à Paris, devant le café « la Tour de Nesles » est un élément historique de notre patrimoine communal. Dans le cadre de la « rénovation du centre bourg », la décision de la transférer devant l’église avait fait l’unanimité des habitants impliqués et de la Mairie.
Elle faisait partie du paysage et avait une valeur sentimentale pour nous les anciens. Je ne vous apprends rien en vous disant que les adhérents de l’Association des Amis de l’Eglise Saint-Nicolas, dont vous êtes membre, en majorité habitants du Plessis-Bouchard, sont particulièrement attachés à l’église Saint-Nicolas, à la Mairie et à tout ce qui touche le Plessis-Bouchard. Ils sont, de ce fait, chagrinés de cet incident et très affectés par la décision de ne pas remettre en l’état le calvaire.
A la suite d’une rencontre fortuite avec Monsieur Mirmont, nous avons appris qu’il s’avérait difficile de trouver un tailleur de pierre qui puisse réparer la croix endommagée. Fort de cet argument, ayant assuré, lors de l’Assemblée Générale de l’Association, que la Mairie avait le désir de réparer cette croix, nous étions de notre côté en recherche d’un spécialiste par le biais de la Commission des Arts Sacrés. Nous n’étions d’ailleurs pas loin d’aboutir.
Nous comprenons fort bien qu’au milieu de tous les problèmes qu’engendre la gestion d’une commune, ce sujet n’est pas une priorité, mais ne pourrait-on pas envisager la construction d’un nouveau calvaire ? D’autant que, nous le supposons et l’espérons, l’assurance de la personne ayant occasionné cet accident devrait vous permettre d’y remédier à moindre frais. Nous vous en serions très reconnaissants et prêts pour toute aide éventuelle.