UN PEU D’HISTOIRE : (des origines à 2005)
Les origines de l’église Saint-Nicolas remontent à 1122 sous la forme initiale d’une chapelle dépendant de la paroisse de Napoléon-Saint Leu, donnée par Bouchard de Montmorency-Bantelu. Erigée au rang d’église paroissiale en 1192 par Maurice de Sully, Evêque de Paris, bien que de taille modeste, une nef lui est adjointe en 1485. L’église du Plessis-Bouchard est de très petite dimension. Les plans du 18ème siècle nous ont conservé l’image du cimetière primitif qui occupait l’espace entre le sanctuaire et la rue. Les sanctuaires consacrés à Saint-Nicolas ne sont pas les plus anciens, on doit envisager leur création à partir du début du second millénaire. A cette même époque, une école jouxtait le mur nord, près du portail principal. Au 15ème siècle, d’autres bâtiments lui étaient contigus. Nous ne
connaissons le nom que d’un très petit nombre des prêtres ayant desservi la paroisse de Saint-Nicolas aux époques anciennes :
messire Raoul Malo, en 1464, Jean du Four, au siècle suivant, François le
Chevalier, en 1673, Messire Pierre Darlu, en 1770, Jean-François Robillard en 1787, Pierre Félix Lefebvre en 1790, Paul Jacques De la Garde.
A la Révolution, l’église est désaffectée de 1793 à 1804, époque à laquelle elle perd la plupart de son mobilier et des objets de culte, dont certains, en or et en argent massif.
En 1793, la Monnaie réquisitionne les deux grosses cloches afin de les faire fondre. Il ne reste qu’une petite cloche, nommée Louise-Joséphine, conservée jusqu’à ce jour et qui porte l’inscription de son acte de baptême.
Puis en 1850, des travaux de conservation des voûtes sont entrepris
En 1859, le plafond plat en bois de la nef qui « menace d’une ruine totale » est remplacé par un système de voûte d’arêtes en plâtre
En 1844, le cimetière au sud est transféré en dehors de l’agglomération.
En 1863, Pierre Collard fut nommé Curé titulaire du Plessis-Bouchard.
En 1865, acquisition d’un presbytère, grâce à une souscription auprès des habitants. En 1888, l’église nécessite à nouveau d’urgentes réparations dues à son instabilité, notamment pour la toiture, les gouttières et un des piliers. C’est aussi au cours du 19ème siècle que l’église se dote de nouveaux vitraux, inspirés de ceux du 13ème siècle.
En 1922, il est fait mention d’une remise en état de l’horloge aux
quatre cadrans.
En 1950, l’état de l’édifice qui menace de s’effondrer déclenche une importante campagne de travaux de restauration extérieure et intérieure.
En 1962, tous les vitraux du 19ème siècle, hormis ceux de l’oculus et
de la baie nord de la nef, sont remplacés par des vitraux contemporains, réalisés par le maître verrier, Pierre Gaudin.
En 1999, l’église Saint-Nicolas est fermée par arrêté municipal pour des raisons
de sécurité.
En 2005, présentation par le Maire du Plessis-Bouchard, Gérard Lambert-Motte, d’un projet de rénovation du Centre Bourg qui prévoit la restauration de l’église Saint-Nicolas. Les travaux ont commencé en 2010 pour aboutir aujourd’hui à cette cérémonie d’ouverture à tous, après L'acquisition et la bénédiction d’une deuxième cloche, prénommée Marie-Gabrielle, le 5 mars 2011.