LE VILLAGE

Canton de Beauchamp, arrondissement de Pontoise - Superficie : 262 hectares - Population 1990 : 6152 habitants
Nom des habitants : les Plessis Bucardiens
Origine du nom : de l'ancien français "Plesois" clôture, et de Bouchard le Barbu, Seigneur du Château Fort de Montmorency.
Blason : outre les armes de Montmorency et la haie stylisée, qui évoque l'érymologie de Plessis, le blason est composé d'une couronne murale à trois tours, symbole des déesses grecques tutélaires, de pampres qui rappellent la présence des vignes et de feuille de chêne qui représentent les espaces boisés autour de la commune (95020300)

Au XIIe siècle le village était nommé Moncelli, Moncellum ou Moncel (1). Sa population était estimée à 15 familles (environ 100 habitants) en 1283 et 17 en 1485. Vers 1122, une simple chapelle, dédiée à sainte Marie et construite au milieu du village, permet aux habitants d’éviter le déplacement jusqu’au bourg voisin. En 1192, Maurice de Sully, évêque de Paris, érige au rang de paroisse, la chapelle Sainte-Marie de Moncel ou de Monceaux.

L’ÉGLISE HIER ….


Les origines de l’église Saint-Nicolas remontent à 1122 sous la forme initiale d’une chapelle dépendant de la paroisse de Napoléon-Saint Leu, donnée par Bouchard de Montmorency-Bantelu. Malgré sa taille modeste, elle fut érigée au rang d’église paroissiale en 1192 par Maurice de Sully, Evêque de Paris. Une nef lui est adjointe en 1485. L’église du Plessis-Bouchard est de très petite dimension. Les plans du 18ème siècle ont conservé l’image du cimetière primitif qui occupait l’espace entre le sanctuaire et la rue. Les sanctuaires consacrés à Saint-Nicolas ne sont pas les plus anciens. A cette même époque, une école jouxtait le mur nord, près du portail principal. Au 15ème siècle, d’autres bâtiments lui étaient contigus.
De 1793 à 1804, l’église est désaffectée, époque à laquelle elle perd la plupart de son mobilier et des objets de culte. En 1793, la Monnaie réquisitionne les deux grosses cloches afin de les faire fondre. Il ne reste qu’une petite cloche, nommée Louise-Joséphine, conservée jusqu’à ce jour et qui porte l’inscription de son acte de baptême.
En 1850, des travaux de conservation des voûtes sont entrepris.
En 1859, le plafond plat en bois de la nef est remplacé par un système de voûte d’arêtes en plâtre.
En 1844, le cimetière au sud est transféré en dehors de l’agglomération.
En 1863, Pierre Collard fut nommé Curé titulaire du Plessis-Bouchard.
En 1865, acquisition d’un presbytère, grâce à une souscription auprès des habitants. En 1888, l’église nécessite à nouveau d’urgentes réparations dues à son instabilité, notamment pour la toiture, les gouttières et un des piliers. C’est aussi au cours du 18ème siècle que l’église se dote de nouveaux vitraux représentant la vie de la Vierge et notamment une fuite en Egypte.
En 1922, remise en état de l’horloge aux quatre cadrans.
En 1950 : l’état de l’édifice menace de s’effondrer et déclenche une importante campagne de travaux de restauration extérieure et intérieure.
En 1962, tous les vitraux du 18ème siècle, hormis ceux de l’oculus et de la baie nord de la nef (sainte Zoé), sont remplacés par des vitraux contemporains, réalisés par le maître verrier, Pierre Gaudin (auteur des vitraux de la basilique Ste-Thérèse de Lisieux). Après l’ouverture de l’église Saint-François-de-Sales, en 1967, et jusqu’à la fin des années 1970, l’église Saint-Nicolas a été utilisée régulièrement (messes dominicales du samedi soir et demande des familles pour des baptêmes, mariages ou obsèques).
VITRAUX NEF
VITRAUX COTE GAUCHE
S’ensuivit une période (années 1980) au cours de laquelle n’étaient plus célébrés que les demandes par les familles des baptêmes, mariages ou obsèques.
A partir de 1988, l’utilisation de cette église se raréfie jusqu’à ce qu’un arrêté municipal du 16 septembre 1999 ordonne sa fermeture pour des raisons de sécurité.

L’ÉGLISE AUJOURD’HUI DE 2005 A NOS JOURS :

En 2005, présentation par le Maire du Plessis-Bouchard, Gérard Lambert-Motte, d’un projet de rénovation du Centre Bourg qui prévoit la restauration de l’église Saint-Nicolas. Les travaux ont commencé en 2010 pour aboutir aujourd’hui à cette cérémonie d’ouverture à tous, après l’acquisition et la bénédiction d’une deuxième cloche, prénommée Marie-Gabrielle, le 5 mars 2011.
les différentes démarches :
- fin janvier 2005 : application de la loi 1905 entre la mairie (Gérard Lambert-Motte) et la paroisse (Père Gaby Kim). Le Père Amaury Cariot continue à œuvrer lors de sa nomination au Plessis-Bouchard. Il fut remplacé en septembre 2006 par le Père Monné.
- septembre 2006 : constitution d'une "Équipe Saint-Nicolas" composée de Bernard Clément, Anne Claisse, Marie-Odile Gaillard, François Trauchessec, Christine Carini,

- juin 2010 : début des travaux
- avril 2012 : fin des travaux et église réouverte définitivement à l'issue d'une procession (22 avril).

Pour information :
Le Plessis-Bouchard reçoit le 17 septembre 2012 le prix départemental des « Rubans du patrimoine 2012 » pour sa réhabilitation de l’église Saint-Nicolas.
Chaque semaine, des messes sont célébrées dans cette église ainsi que des baptêmes, mariages et obsèques. L’église est ouverte tous les jours de 8 h 00 à 18 h 00.

Les Curés de la Paroisse depuis 1800

  Messire Pierre Darlu, Jean-François Robillard, Pierre Lefebvre, Paul Jacques de la Garde, Poirier, Cassegrain, Dechard, Masson, Heblot, Pierre Collard, Barbier, Renault, Gourbil, Roques, Masson, René Taris, Marc Bouthors, François-Xavier Zeller, Gaby Kim, Amaury Cariot, Monné Yapo, Jean-Pierre Mangès, Guillaume Villatte, Augustin Dawili Mandaolo

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