LE VILLAGE

Quelques statistiques :

Canton de Beauchamp, arrondissement de Pontoise
Superficie : 262 hectares
Population 1990 : 6152 habitants
Nom des habitants : les Plessis Bucardiens
Origine du nom : de l'ancien français "Plesois" clôture, et de Bouchard le Barbu, Seigneur du Château Fort de Montmorency.
Blason : outre les armes de Montmorency et la haie stylisée, qui évoque l'érymologie de Plessis, le blason est composé d'une couronne murale à trois tours, symbole des déesses grecques tutélaires, de pampres qui rappellent la présence des vignes et de feuilles de chêne qui représentent les espaces boisés autour de la commune.

Son histoire :
Au XIIe siècle le village était nommé Moncelli, Moncellum ou Moncel. Sa population était estimée à 15 familles (environ 100 habitants) en 1283 et 17 en 1485. On n'a pas de date exacte de la création du nom Plessis-Bouchard. Une première notification de ce nom se retrouve dans la nomination du curé du Plessis-Bouchard qui est attribuée à l'abbé de Saint-Martin de Pontoise dans le Pouillé manuscrit d'environ l'an 1450. En 1476 on note dans les provisions de la cure de cette année là, sur la représentation de l'abbé de Pontoise qu'elle est appelée "Ecclesia Parochialle sancti Nicolaï"(Église paroissiale de Saint-Nicolas).

Le Plessis-Bouchard tire vraisemblablement son nom du verbe d'ancien français "plaissier" "courber, ployer" qui a pris le sens de "entourer de clôtures, de branchages entrelacés". Le terme plessis s'est alors appliqué à un enclos entouré de haies ou de claies. Le village primitif du Plessis a porté des noms divers :"Plesi" jusqu'au milieu du XIVème siècle avec des variantes en ""Plesseiz", latinisé en "Plesseyum", avec parfois l'adjonction de sous-Taverny, pour permettre à l'interlocuteur de situer ce hameau à proximité d'un bourg plus important et plus connu. Le toponyme "Plessis" s'est fixé au milieu du XIVème siècle. Le nom Bouchard vient de la famille des Montmorency qui, du XIème au XIVème siècle, a porté ce nom. La chatellenie couvrait alors une très grande partie de la vallée et avait coutume de se donner rendez-vous pour la chasse au Plessis, lieu très boisé.
On aura donné le nom de St Nicolas pour différentes raisons, soit parce que c'était le patron du Seigneur ou de la personne qui avait fait bâtir l'extension de l'église par la construction d'une nef.

L’ÉGLISE HIER ….


Les origines de l’église Saint-Nicolas remontent à 1122 sous la forme initiale d’une chapelle dépendant de la paroisse de Napoléon-Saint Leu, donnée par Bouchard de Montmorency-Bantelu. Une simple chapelle, dédiée à la Vierge Marie et construite au milieu du village permet aux habitants d'éviter le déplacement jusqu'au bourg voisin. Vers 1122, Fouchard II de Montmorency-Bantelu donne à Saint Martin de Pontoise l'église de Saint Leu près Taverny, tandis que son frère Richard 1er donne à l'abbaye pontoisienne l'église Notre Dame du Moncelles à Taverny. A la suite de cette donation, ce n'est qu'en 1186 que Maurice de Sully, Evêque de Paris, reconnait à l'abbaye Saint Martin de Pontoise le droit de présentation à cette cure ainsi qu'à la chapelle du Plessis Bouchard dépendant de la paroisse de Saint Leu. Enfin, en 1192, le même evêque, érige le Plessis Bouchard en paroisse. La chapelle, qui dépend des seigneurs de Montmorency, devient l'église Saint-Nicolas. Elle est entourée d'un cimetière, selon la tradition. Une nef lui est adjointe en 1485.
De 1793 à 1804, l’église est désaffectée, époque à laquelle elle perd la plupart de son mobilier et des objets de culte. En 1793, la Monnaie réquisitionne les deux grosses cloches afin de les faire fondre. Il ne reste qu’une petite cloche, nommée Louise-Joséphine.
En 1850, des travaux de conservation des voûtes sont entrepris.
En 1859, le plafond plat en bois de la nef est remplacé par un système de voûte d’arêtes en plâtre.
En 1844, le cimetière au sud est transféré en dehors de l’agglomération.
En 1863, un curé titulaire fut nommé : Pierre Collard. Le sol de l'édifice fut réparé et le clocher transformé.
En 1865, une maison est acquise à quelques mètres de là pour servir de presbytère, (souscription auprès des habitants), l'ancien bâtiment contigu à l'église étant resté propriété privée.
En 1888, de grosses réparations sont apportées à la toiture, les gouttières et un des piliers. C’est aussi au cours du 18ème siècle que l’église se dote de nouveaux vitraux représentant la vie de la Vierge et notamment une fuite en Égypte.
En 1922, remise en état de l’horloge aux quatre cadrans.
En 1950 : l’état de l’édifice menace de s’effondrer et déclenche une importante campagne de travaux de restauration extérieure et intérieure.
En 1962, tous les vitraux du 18ème siècle, hormis ceux de l’oculus et de la baie nord de la nef (sainte Zoé), sont remplacés par des vitraux contemporains, réalisés par le maître verrier, Pierre Gaudin (auteur des vitraux de la basilique Ste-Thérèse de Lisieux). Après l’ouverture de l’église Saint-François-de-Sales, en 1967, et jusqu’à la fin des années 1970, l’église Saint-Nicolas a été utilisée régulièrement (messes dominicales du samedi soir, pour des baptêmes, des mariages ou des obsèques).
VITRAUX NEF
VITRAUX COTE GAUCHE
S’ensuivit une période (années 1980) au cours de laquelle n’étaient plus célébrées que les demandes pour des baptêmes, des mariages ou des obsèques.
A partir de 1988, l’utilisation de cette église se raréfie jusqu’à ce qu’un arrêté municipal du 16 septembre 1999 ordonne sa fermeture pour des raisons de sécurité.

L’ÉGLISE AUJOURD’HUI DE 2005 A NOS JOURS :

En 2005, présentation par le Maire du Plessis-Bouchard, Gérard Lambert-Motte, d’un projet de rénovation du Centre Bourg qui prévoit la restauration de l’église Saint-Nicolas. Les travaux ont commencé en 2010 pour aboutir aujourd’hui à cette cérémonie d’ouverture à tous, après l’acquisition et la bénédiction d’une deuxième cloche, prénommée Marie-Gabrielle, le 5 mars 2011.

Les différentes démarches :
- fin janvier 2005 : application de la loi 1905 entre la mairie (Gérard Lambert-Motte) et la paroisse (Père Gaby Kim). Le Père Amaury Cariot continue à œuvrer lors de sa nomination au Plessis-Bouchard. Il fut remplacé en septembre 2006 par le Père Monné.
- septembre 2006 : constitution d'une "Équipe Saint-Nicolas" composée de Bernard Clément, Anne Claisse, Marie-Odile Gaillard, François Trauchessec, Christine Carini,
- juin 2010 : début des travaux
- avril 2012 : fin des travaux et église réouverte définitivement à l'issue d'une procession de l'église Saint-François-de-Sales à l'église Saint-Nicolas(22 avril).

Pour information :
Le Plessis-Bouchard reçoit le 17 septembre 2012 le prix départemental des « Rubans du patrimoine 2012 » pour sa réhabilitation de l’église Saint-Nicolas.
Chaque semaine, des messes sont célébrées dans cette église ainsi que des baptêmes, mariages et obsèques. L’église est ouverte tous les jours de 8h00 à 18h00.

Les Curés de la Paroisse depuis 1800

Messire Pierre Darlu, Jean-François Robillard, Pierre Lefebvre, Paul Jacques de la Garde, Poirier, Cassegrain, Dechard, Masson, Heblot, Pierre Collard, Barbier, Renault, Gourbil, Roques, François Masson, René Taris, Marc Bouthors, François-Xavier Zeller, Gaby Kim, Amaury Cariot, Monné Yapo, Jean-Pierre Mangès, Guillaume Villatte, Augustin Dawili Mandaolo

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