La porte principale est en chêne. La porte d’accès aux combles est également en chêne. Le chœur est équipé d’un maître-autel en bois, composé d’un retable surmonté d’un entablement en plein cintre porté par des pilastres ioniques encadrant le tableau central sur toile, d’un tabernacle et d’un autel de type tombeau.

La grille de communion du chœur est en bon état mais n'est pas conforme à la célébration du culte post Vatican II.

Au XIIe siècle le village était nommé Moncelli, Moncellum ou Moncel (1). Sa population était estimée à 15 familles (environ 100 habitants) en 1283 et 17 en 1485. Vers 1122, une simple chapelle, dédiée à sainte Marie et construite au milieu du village, permet aux habitants d’éviter le déplacement jusqu’au bourg voisin. En 1192, Maurice de Sully, évêque de Paris, érige au rang de paroisse, la chapelle Sainte-Marie de Moncel ou de Monceaux. Les vitrages de cet autel sont très certainement du XIIIe siècle et c’est la vie de la sainte Vierge qui y est représentée. On n’a pas de date exacte de la création du nom Plessis-Bouchard. Une première notification de ce nom se retrouve dans la nomination du curé de Plessis-Bouchard qui est attribuée à l’abbé de Saint-Martin de Pontoise dans le Pouillé manuscrit d’environ l’an 1450. En 1476, on note dans les provisions de la cure de cette année-là sur la représentation de l’abbé de Pontoise qu’elle est appelée « Ecclesia Parochialis sancti Nicolai » (Église paroissiale de Saint-Nicolas).
Le Plessis-Bouchard tire vraisemblablement son nom du verbe d’ancien français « plaissier », « courber, ployer », qui a pris le sens de « entourer de clôtures de branchages entrelacés ». Le terme plessis s’est alors appliqué à un enclos entouré de haies ou de claies. Le village primitif du Plessis a porté des noms divers : « Plesi » jusqu’au milieu du XIVe siècle, avec des variantes en « Plessseiz », latinisé en « Plesseyum », avec parfois l’adjonction de sous-Taverny, pour permettre à l’interlocuteur de situer ce hameau à proximité d’un bourg plus important et plus connu. Le toponyme « Plessis » s’est fixé au milieu du XIVe siècle. Le nom Bouchard vient de la famille des Montmorency qui, du XIe au XIVe siècle, a porté ce patronyme, dont la châtellenie couvrait alors une très grande partie de la vallée et avait coutume de se donner rendez-vous pour la chasse au Plessis, lieu très boisé. Paradoxalement, les Montmorency eux-mêmes ne le portaient plus depuis 1042 (mort du dernier Bouchard, petit-fils de Bouchard 1er, seigneur de Saint-Leu) (10). Le Plessis Bouchard n’est alors qu’un petit hameau situé dans une clairière.
On aura donné le nom de St Nicolas pour différentes raisons, soit parce que c’était le patron du Seigneur ou de la personne qui avait fait bâtir l’extension de l’église par la construction d’une nef. Le saint grec Nicolas passe pour être mort en 325, archevêque de Myrie en Lycie. Dès 1036, il était vénéré à Bari dans les Pouilles. Un pèlerinage célèbre eut alors lieu en cette ville d'où l'on s’embarquait pour la Terre sainte

À l’époque médiévale, l’église était ornée d’une belle statue de la Vierge en bois polychrome. Datée du XVe siècle, cette statue a été découverte emmurée dans une niche de l’ancienne église

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